Ne subissons pas en silence le diktat de l’Europe

Lorsque le Tribunal fédéral a choisi de placer la Cour Européenne des Droits de l’Homme plus haut que le droit suisse, il a tout bonnement supprimé l’un de nos droits politiques essentiels que nous confère la démocratie directe, à savoir l’initiative populaire. L’expulsion des criminels étrangers n’a donc pas été mise en œuvre comme l’avaient décidé peuple et cantons mais assaisonnée à la sauce européenne. Le Conseil fédéral et le Parlement ont choisi d’en retenir une version édulcorée faisant d’un texte clair une bouillie laissant une large marge d’interprétation, notamment au niveau des intérêts de la personne concernée. Là où le texte exigeait le départ d’un coupable, on trouve désormais toutes sortes d’échappatoires qui font du principe général l’exception. Même Mme la Conseillère fédérale Sommaruga s’est sentie obligée de rappeler aux procureurs qu’il leur fallait tout-de-même respecter la loi de temps à autres.